la bugade ou lessive
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la bugade ou lessive
La bugade est un terme d’origine provençale. C’était autrefois la grande lessive du linge de maison et par extension le lieu où les villageoises et lavandières la faisaient : le lavoir. Il constituait, avec la fontaine, un espace social, un genre de forum des femmes du village, véritable foyer de propagation des nouvelles et des rumeurs, loin du regard des pères et des époux. Aujourd’hui, ces lavoirs font partie de notre patrimoine rural et participent beaucoup au charme de nos villages.
Au fil des siècles, les hommes ont déployé des trésors d’ingéniosité et de technicité pour domestiquer, canaliser et amener jusqu’à eux l’eau si précieuse. Dès la fin du XVIIIe siècle, le lavoir apparait dans les équipements publics. Il répond à un idéal moderne d’hygiène et de salubrité et devient rapidement un lieu privilégié, un centre de convivialité, d’échanges où s’expriment les joies et les peines de la vie domestique.
Chaque hameau et village en possède un ou plusieurs. Le plus important est placé en dehors de l’enceinte, alimenté directement par une source ou un puits. Il permet les grandes lessives. Les lavoirs secondaires, souvent accolés à une fontaine, offrent moins d’espace et sont intégrés à la rue ou à la placette du village. L’unité de base se compose de deux bassins, l’un pour le lavage et l’autre pour le rinçage, protégés du soleil sous des toitures ou parfois sous des arcades.
chez nous il y avait une fontaine et le ruisseau ou l'on étendait dans le pré juste sur le coté les draps.
Tous ont bien entendu perdu leur vocation initiale avec l’arrivée vers les années 1950 de la machine à laver mais ils restent les témoins de l’histoire locale et des pratiques des villages.
Petite histoire des lavoirs
Au fil des siècles, les hommes ont déployé des trésors d’ingéniosité et de technicité pour domestiquer, canaliser et amener jusqu’à eux l’eau si précieuse. Dès la fin du XVIIIe siècle, le lavoir apparait dans les équipements publics. Il répond à un idéal moderne d’hygiène et de salubrité et devient rapidement un lieu privilégié, un centre de convivialité, d’échanges où s’expriment les joies et les peines de la vie domestique.
Chaque hameau et village en possède un ou plusieurs. Le plus important est placé en dehors de l’enceinte, alimenté directement par une source ou un puits. Il permet les grandes lessives. Les lavoirs secondaires, souvent accolés à une fontaine, offrent moins d’espace et sont intégrés à la rue ou à la placette du village. L’unité de base se compose de deux bassins, l’un pour le lavage et l’autre pour le rinçage, protégés du soleil sous des toitures ou parfois sous des arcades.
chez nous il y avait une fontaine et le ruisseau ou l'on étendait dans le pré juste sur le coté les draps.
Tous ont bien entendu perdu leur vocation initiale avec l’arrivée vers les années 1950 de la machine à laver mais ils restent les témoins de l’histoire locale et des pratiques des villages.
J'en profite pour passer un petit message : les caisses de lavandières ainsi que les planches à lessiver et les battoirs sont des ustensiles de plus en plus rares (ou chers chez les antiquaires)... Si vous en possédez dans vos remises et greniers, ne les jetez pas, même en mauvais état, vous pouvez les donner à des associations qui sauront les faire revivre.
Au pire, vendez-les sur "e-b.", vous trouverez sûrement des amateurs qui vous en donneront un bon prix...
Pitié pour ces vieux objets,
tout sauf la poubelle !!!
dans une grande cuve (tinèu, bugadoun) en bois ou en zinc, on entassait le linge selon un ordre précis : draps de lin au fond, chemises et linge de corps plus fin sur le dessus (uniquement du linge blanc). Le tout était recouvert d’un tissu de protection (flourié) sur lequel des cendres tamisées étaient déposées. On versait ensuite sur le tout de l’eau de plus en plus chaude qui ressortait par un trou, au fond de la cuve. Celle-ci était de nouveau réchauffée et versée à plusieurs reprises sur le linge et les cendres.
Ce "lessif", passant au travers du linge, enlevait la saleté. Il était récupéré dans un récipient sous le trou en partie bouché par un morceau de tissu pour éviter que le liquide coule trop fort. Au fur et à mesure le lessif se chargeait des souillures du linge. Il est étonnant de voir à quel point ce liquide est doux au toucher : un véritable adoucissant naturel.
On laissait ensuite le linge refroidir
Ce "lessif", passant au travers du linge, enlevait la saleté. Il était récupéré dans un récipient sous le trou en partie bouché par un morceau de tissu pour éviter que le liquide coule trop fort. Au fur et à mesure le lessif se chargeait des souillures du linge. Il est étonnant de voir à quel point ce liquide est doux au toucher : un véritable adoucissant naturel.
On laissait ensuite le linge refroidir
Le lendemain, on procédait au rinçage. Les bassines de linge, chargées sur des brouettes étaient menées au lavoir ou à la rivière pour être rincé à l'eau froide et battu (bacelé) puis essoré.
Les draps et chemises étaient ensuite mis à sécher, étalés sur des buissons, dans les prés, sur des tréteaux ou les galets des rivières. Le linge, une fois sec, était repassé, plié et rangé dans les armoires tapissées de tissus de protection (le bois jaunit le linge !) et parfumé de sachets et fuseaux de lavande.
Durant la semaine Sainte, la maison était récurée du sol au plafond, mais, il n'était pas de mise de faire la lessive à ce moment là pour ne pas attirer le malheur sur le foyer.
légende ou réalité:
https://www.youtube.com/watch?v=9x71TPa0hqw
Yvette Giraud, née Yvette Houron à Paris le 24 septembre 1922 est une chanteuse française qui a effectué la majorité de sa carrière au Japon
Destinée à une carrière de chanteuse lyrique grâce à sa voix grave, elle est recrutée à 23 ans, en 1945, pour les besoins du Théâtre aux Armées des Forces armées britanniques. Elle y rencontre un imprésario et le compositeur Jacques Plante qui la guideront dans le métier. Elle débute dans la chanson en 1946 avec La Danseuse est créole et surtout Mademoiselle Hortensia, un titre qui deviendra sa mascotte: elle sera d'ailleurs souvent présentée comme «Mademoiselle Hortensia, l'ambassadrice de la chanson française».
Suivront d'autres succès comme Les Lavandières du Portugal, Cerisier rose et pommier blanc et d'autres titres du répertoire de l'époque: L'Âme des poètes, C'est si bon, Les Feuilles mortes, Le Temps des cerises, Les Parapluies de Cherbourg, Jeux interdits, J'ai deux amours, L'Écharpe ou encore Mes jeunes années, emprunté comme quelques autres de ses succès au répertoire des Compagnons de la Chanson
Wikipédia
LES LAVANDIÈRES DU PORTUGAL
1.
Connaissez-vous des lavandières,
comm' il y'en a au Portugal
Surtout celles de la rivière de la ville de Setubal
Ce n'est vraiment pas des lavoirs
où elles lav'nt mais des volières
Il faut les entendr' et les voir,
rythmer leurs chants de leurs battoirs
REFRAIN
Tant qu'y'aura du ling' à laver
On boira de la manzanilla
Tant qu'yaura du ling' à laver.
Des homm's on pourra se passer
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir.
2.
Quand un homme s'approche d'elles,
surtout s'il est jeune et bien fait
Aussitôt glissent leurs bretelles,
de leurs épaules au teint frais
Oui mais si c'est un va-nu-pied,
ou bien mêm' quelque vieil hidalgo
Elles s'amusent à le mouiller
en chantant d'une voix égayée :
Tant qu'y'aura du ling' à laver
On boira de la manzanilla
Tant qu'yaura du ling' à laver.
Des homm's on pourra se passer
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir.
3.
Le soir venu les lavandières
s'en vont avec leur linge blanc
Il faut voir leurs silhouettes fières
se détacher dans le couchant
Sur leur têt' leur panier posé,
telles des déesses antiques
On entend douc'ment s'éloigner
leur refrain et leurs pas feutrés :
refrain
4.
Oui mais souvent les lavandières
trouvent le mari de leur choix
Toutes les autres lavandières
le grand jour partagent leur joie
Au repas de noce invitées
elles mettent une ambiance folle
Le xérès faisant son effet,
elles commencent à chantonner :
Tant qu'y'aura du ling' à laver
On boira de la manzanilla
Tant-qu'yaura du ling' à laver.
Des homm's on pourra se passer
Lavandières du Portugal
Le jour vous vous moquez des hommes
La nuit vous rêvez d'idéal
Lavandières du Portugal
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir,
Tu dormiras mieux ce soir,
Tu dormiras mieux ce soir.
https://www.youtube.com/watch?v=Ngs6UyRkOBs
Les draps et chemises étaient ensuite mis à sécher, étalés sur des buissons, dans les prés, sur des tréteaux ou les galets des rivières. Le linge, une fois sec, était repassé, plié et rangé dans les armoires tapissées de tissus de protection (le bois jaunit le linge !) et parfumé de sachets et fuseaux de lavande.
Durant la semaine Sainte, la maison était récurée du sol au plafond, mais, il n'était pas de mise de faire la lessive à ce moment là pour ne pas attirer le malheur sur le foyer.
légende ou réalité:
https://www.youtube.com/watch?v=9x71TPa0hqw
Yvette Giraud, née Yvette Houron à Paris le 24 septembre 1922 est une chanteuse française qui a effectué la majorité de sa carrière au Japon
Destinée à une carrière de chanteuse lyrique grâce à sa voix grave, elle est recrutée à 23 ans, en 1945, pour les besoins du Théâtre aux Armées des Forces armées britanniques. Elle y rencontre un imprésario et le compositeur Jacques Plante qui la guideront dans le métier. Elle débute dans la chanson en 1946 avec La Danseuse est créole et surtout Mademoiselle Hortensia, un titre qui deviendra sa mascotte: elle sera d'ailleurs souvent présentée comme «Mademoiselle Hortensia, l'ambassadrice de la chanson française».
Suivront d'autres succès comme Les Lavandières du Portugal, Cerisier rose et pommier blanc et d'autres titres du répertoire de l'époque: L'Âme des poètes, C'est si bon, Les Feuilles mortes, Le Temps des cerises, Les Parapluies de Cherbourg, Jeux interdits, J'ai deux amours, L'Écharpe ou encore Mes jeunes années, emprunté comme quelques autres de ses succès au répertoire des Compagnons de la Chanson
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LES LAVANDIÈRES DU PORTUGAL
1.
Connaissez-vous des lavandières,
comm' il y'en a au Portugal
Surtout celles de la rivière de la ville de Setubal
Ce n'est vraiment pas des lavoirs
où elles lav'nt mais des volières
Il faut les entendr' et les voir,
rythmer leurs chants de leurs battoirs
REFRAIN
Tant qu'y'aura du ling' à laver
On boira de la manzanilla
Tant qu'yaura du ling' à laver.
Des homm's on pourra se passer
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir.
2.
Quand un homme s'approche d'elles,
surtout s'il est jeune et bien fait
Aussitôt glissent leurs bretelles,
de leurs épaules au teint frais
Oui mais si c'est un va-nu-pied,
ou bien mêm' quelque vieil hidalgo
Elles s'amusent à le mouiller
en chantant d'une voix égayée :
Tant qu'y'aura du ling' à laver
On boira de la manzanilla
Tant qu'yaura du ling' à laver.
Des homm's on pourra se passer
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir.
3.
Le soir venu les lavandières
s'en vont avec leur linge blanc
Il faut voir leurs silhouettes fières
se détacher dans le couchant
Sur leur têt' leur panier posé,
telles des déesses antiques
On entend douc'ment s'éloigner
leur refrain et leurs pas feutrés :
refrain
4.
Oui mais souvent les lavandières
trouvent le mari de leur choix
Toutes les autres lavandières
le grand jour partagent leur joie
Au repas de noce invitées
elles mettent une ambiance folle
Le xérès faisant son effet,
elles commencent à chantonner :
Tant qu'y'aura du ling' à laver
On boira de la manzanilla
Tant-qu'yaura du ling' à laver.
Des homm's on pourra se passer
Lavandières du Portugal
Le jour vous vous moquez des hommes
La nuit vous rêvez d'idéal
Lavandières du Portugal
Et tape et tape et tape avec ton battoir
Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir,
Tu dormiras mieux ce soir,
Tu dormiras mieux ce soir.
https://www.youtube.com/watch?v=Ngs6UyRkOBs
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