Les Paysans
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Les Paysans
Quand les travaux de la saison le demandent, ils travaillent dur la journée et vivent au rythme des saisons ou du temps: leurs tâches sont effectuées du lever du soleil jusqu'à son coucher. Le travail est beaucoup plus léger à certaines périodes de l'année : en hiver, le froid, l'enneigement, le gel de la terre et la courte durée de l'éclairement solaire leur permettent de rester à l'abri dans leurs masures. Ils en profitent pour entretenir leurs outils ou faire des piquets et organiser des veillées. En été, la chaleur, le changement d’heure la récolte qui n’attend pas font que jamais la journée ne se termine.
La vie des paysans est rythmée au son des cloches : ils doivent aller à toutes les messes. Chaque cloche a un son différent et une signification différente.
La plupart des paysans sont pauvres et vivent misérablement. Les outils ne sont pas très performants et l'utilisation des engrais est très limitée et se contentent de ce qu’ils ont dans leur ferme. Aussi les récoltes sont-elles faibles (pour un grain semé on récolte cinq grains au XIIIe siècle contre 80 au milieu du XXe siècle, en Europe occidentale).
Les femmes travaillent autant que les hommes. Elles les aident dans les travaux des champs et elles font les travaux ménagers (préparation des repas) s'occupent de la basse-cour et des enfants.
Texte de Charles Steib, extrait de l'almanach du "Petit Comtois" de 1941
Au contact du patois, le fidèle grammairien que chaque français porte au fond de son cœur, se réveille brusquement. Ces tournures curieuses, ces expressions archaïques qu'il a étudiées quelque part dans une page de Rabelais ou dans un poème de Marot, voici qu'elles refleurissent sur les lèvres rustaudes. Oyez donc nos paysans. Leur langage quotidien est tissé de ces termes anciens, échappés comme par miracle à l'usure du temps, pétris de la substance même du passé qu'ils ressuscitent.
Chez nous, marcher lentement, c'est marcher « caminaire », comme s'ils revenaient de la croisade les chevaux de Froisard. Le jardin demeure les « ort »; la lessive s'appelle encore la "bugade"; aller à la maison, c'est toujours aller à l’ « oustaou », comme on y allait autrefois. Les termes gardent dans le parler paysan toute leur spontanéité expressive. Leur étude constitue une récréation philologique que l'on peut s'offrir, non dans la poussière des bibliothèques, mais dans la douce quiétude d'un soir d'été, sous le tilleul du village, près de ceux qui un instant s'y reposent enfin si vous trouver le tilleul.
La langue patois a ce caractère, n'étant pas fixée par l'écriture, ni codifiée, d'évoluer assez vite. Elle est en même temps que le reflet du passé, le miroir du présent. En elle, vit le caractère de ceux qui la parlent. A nous de la questionner sur ce point. Travail délicat car l'âme paysanne ne s'étale pas au grand jour.
Ils aiment mettre de la pudeur dans l'expression des grands sentiments. Choisissez dans l'âme du paysan la passion qui le possède le plus fortement, l'amour de la terre. Jamais elle ne s'exprime nettement. Le dimanche, « reblanchi » comme pour l'office, il s'en va seul à travers la campagne. Il contemple longuement son blé qui pousse, l'herbe qui mûrit, il ramasse quelques mottes puis s'en retourne chez lui sans avoir prononcé une seule parole. Cette dévotion muette qu'il transmet avec le sang, il n'y a pas de mot qui l'exprime.
Un paysan s'en va - Marc Michel
https://www.youtube.com/watch?v=kdI-uvRGpks
Le mot occitan provençal équivalent est donné dans les deux systèmes d'orthographe prévalant à l'heure actuelle :
Quelques règles de base à ne pas oublier :
https://www.youtube.com/watch?v=mc9Rd_iGi0s
L’ardécho
L’Ardecho ! L’Ardecho ! Ardèche Ardèche
Merveillous païs Merveilleux pays
S’as pas vis l’Ardecho Qui n’a pas vu l’Ardèche
N’as jamaï rein vis. N’a jamais rien vu.
Aven ein beau Rose Nous avons un bon rosé
Maï de beau païs Même du bon pays
L’Ardecho moun homé, L'Ardèche mon homme
Es ein paradis Est un paradis
Aven de moutagne Nous avons des montagnes
Que tocoun lou ciel Qui touchent le ciel
De verto campagno Des vertes campagnes
Per li blan troupéou Pour les blancs troupeaux
Din quelos mountagno Dans ces montagnes
Faou veire lo biooù fait voir le bœuf
aven de castagno nous avons des châtaignes
Grosso coummo un iooù grosse comme toi.
Aven de ribeyros Nous avons des rivières
Plenos de peyssous Pleines de poissons
Que saoutount din l’aygo Qui sautent dans l'eau
La nuet maï lu jour La nuit et le jour
Ein souleou que briyo Le soleil qui brille
Souleou d’ooù miejour Soleil du midi
La cigalo triyo La cigale trille
Canto tou lou jour Chante tout le jour
Lou merlo que siblo Le merle qui siffle
Din lou don d’ooù riou dans le ruisseau
Espéro so miyo espère en moi
Per parla d’amou Pour parler d’amour
Vé, nostr’ amicalo Vu notre amitié
Mouento tou li jour monter tous les jours
N’aven pas la cagno nous n’avons pas la flemme
Mountaren toujours nous monterons toujours
Ke moussu réclamo que monsieur réclame
Aï feui ma cansoun à la fin de ma chanson
A toutée Midamo a toute les dames
Vous baylé ein poutoun ! Vous donne un bisou
Pour faire la besace
Nous avons le saucisson
La bonne omelette
Et le picodon
Nous avons des fillettes
Et de beaux garçons
Qui se font des risettes
Et mêmes des bisous
Le paysan accueille dans sa maison, à sa table ou à l’auberge. Il accueille dans ses champs, parmi ses animaux, dans le paysage que son travail façonne.
Il fait partager:
Au rythme des saisons, le paysan vous invite au bonheur d’être "nature".
Le paysan
Je le vois regardant l'ouvrage qu'est le temps
Puis sur son visage, buriné par le vent
Creusant, chaque moissons, des sillons grandissants
Par légères touches, mettre des cheveux blanc
Et c'est ainsi que les saisons auront raison
De sa parure, qui sont ses beaux cheveux blond
Très doucement le vent caressant son visage
Indulgent lui aura donné un air plus sage.
Maintenant, je suis un homme que sa passion
Pourra perpétuer dans bien des générations
Un homme qui n'a ni commencement ni fin
Je suis le pain de ceux qui auront toujours faim.
Souvent courbé en deux, sans cesse travaillant,
Cassé sous le soleil bien souvent très ardent
Afin de déposer les grains dans les sillons
Ce qui fera vivre bien des populations.
Paysan n'est pas seulement un métier, c'est aussi un sacerdoce. Le paysan travaille beaucoup, tous les jours. Si le paysan, l'agriculteur n'était pas là nous mourrions de faim.
Les rudes campagnards savent des choses que les citadins ignorent.
Je suis un paysan
Comme mes deux parents
Je laboure les champs,
Pour vivre à mes dépends
Je suis un campagnard,
Cultiver c'est mon art
Même lorsqu'il se fait tard,
Je sème en chantant, buvant dans la jarre
Les hommes mécontents,
Se moquent de mon statut
Ils prétendent que je suis un dépourvu,
Parce que je suis né paysan
Formidable, le petit paysan
Qui sans être un savant,
Sais labourer les champs
Pour faire vivre ses enfants
Rarement remercié
Sans cesse accusé
Ta sueur nourrit
Idiot et dégourdit
Vieille cylindrée mais solution moderne. Pour pallier la disparition de son siège, sans doute vaincu par l'âge, un agriculteur a puisé dans les matériels modernes pour s'asseoir confortablement durant ses longues heures de travail. Le bon sens paysan, en quelque sorte...Rien ne se perd tout se transforme.
La vie des paysans est rythmée au son des cloches : ils doivent aller à toutes les messes. Chaque cloche a un son différent et une signification différente.
La plupart des paysans sont pauvres et vivent misérablement. Les outils ne sont pas très performants et l'utilisation des engrais est très limitée et se contentent de ce qu’ils ont dans leur ferme. Aussi les récoltes sont-elles faibles (pour un grain semé on récolte cinq grains au XIIIe siècle contre 80 au milieu du XXe siècle, en Europe occidentale).
Les femmes travaillent autant que les hommes. Elles les aident dans les travaux des champs et elles font les travaux ménagers (préparation des repas) s'occupent de la basse-cour et des enfants.
Texte de Charles Steib, extrait de l'almanach du "Petit Comtois" de 1941
Au contact du patois, le fidèle grammairien que chaque français porte au fond de son cœur, se réveille brusquement. Ces tournures curieuses, ces expressions archaïques qu'il a étudiées quelque part dans une page de Rabelais ou dans un poème de Marot, voici qu'elles refleurissent sur les lèvres rustaudes. Oyez donc nos paysans. Leur langage quotidien est tissé de ces termes anciens, échappés comme par miracle à l'usure du temps, pétris de la substance même du passé qu'ils ressuscitent.
Chez nous, marcher lentement, c'est marcher « caminaire », comme s'ils revenaient de la croisade les chevaux de Froisard. Le jardin demeure les « ort »; la lessive s'appelle encore la "bugade"; aller à la maison, c'est toujours aller à l’ « oustaou », comme on y allait autrefois. Les termes gardent dans le parler paysan toute leur spontanéité expressive. Leur étude constitue une récréation philologique que l'on peut s'offrir, non dans la poussière des bibliothèques, mais dans la douce quiétude d'un soir d'été, sous le tilleul du village, près de ceux qui un instant s'y reposent enfin si vous trouver le tilleul.
La langue patois a ce caractère, n'étant pas fixée par l'écriture, ni codifiée, d'évoluer assez vite. Elle est en même temps que le reflet du passé, le miroir du présent. En elle, vit le caractère de ceux qui la parlent. A nous de la questionner sur ce point. Travail délicat car l'âme paysanne ne s'étale pas au grand jour.
Ils aiment mettre de la pudeur dans l'expression des grands sentiments. Choisissez dans l'âme du paysan la passion qui le possède le plus fortement, l'amour de la terre. Jamais elle ne s'exprime nettement. Le dimanche, « reblanchi » comme pour l'office, il s'en va seul à travers la campagne. Il contemple longuement son blé qui pousse, l'herbe qui mûrit, il ramasse quelques mottes puis s'en retourne chez lui sans avoir prononcé une seule parole. Cette dévotion muette qu'il transmet avec le sang, il n'y a pas de mot qui l'exprime.
Un paysan s'en va - Marc Michel
https://www.youtube.com/watch?v=kdI-uvRGpks
Le mot occitan provençal équivalent est donné dans les deux systèmes d'orthographe prévalant à l'heure actuelle :
- l'orthographe dite "mistralienne" (ou appelée "provençale" selon certains) qui permet d'avoir une idée précise de la prononciation à un endroit donné et qui est la plus employée en Provence.
- l'orthographe dite "classique", qui permet de retrouver les mêmes mots prononcés différemment ailleurs en langue d'Oc, employée par un plus petit nombre.
Quelques règles de base à ne pas oublier :
- e sans accent se prononce [é] dans tous les cas
- u se prononce comme le u français ou le ü allemand, sauf dans les diphtongues
- au, eu, èu, iu, òu se prononcent "aou", "éou", "èou", "ïou", "o-ou"
- in, en, èn, an, un, on, se prononce comme inn, énn, ènn, ann, unn, onn
- il y a un accent tonique, comme en italien ou espagnol.
- Les sons sont donnés avec l'article pour connaître le genre masculin ou féminin
- j de prononce dj comme dans "djibouti"
- ch se pronnonce tch comme dans "tchatcher"
- Les consonnes en fin de mots ne se prononcent pas sauf le n et le r
https://www.youtube.com/watch?v=mc9Rd_iGi0s
L’ardécho
L’Ardecho ! L’Ardecho ! Ardèche Ardèche
Merveillous païs Merveilleux pays
S’as pas vis l’Ardecho Qui n’a pas vu l’Ardèche
N’as jamaï rein vis. N’a jamais rien vu.
Aven ein beau Rose Nous avons un bon rosé
Maï de beau païs Même du bon pays
L’Ardecho moun homé, L'Ardèche mon homme
Es ein paradis Est un paradis
Aven de moutagne Nous avons des montagnes
Que tocoun lou ciel Qui touchent le ciel
De verto campagno Des vertes campagnes
Per li blan troupéou Pour les blancs troupeaux
Din quelos mountagno Dans ces montagnes
Faou veire lo biooù fait voir le bœuf
aven de castagno nous avons des châtaignes
Grosso coummo un iooù grosse comme toi.
Aven de ribeyros Nous avons des rivières
Plenos de peyssous Pleines de poissons
Que saoutount din l’aygo Qui sautent dans l'eau
La nuet maï lu jour La nuit et le jour
Ein souleou que briyo Le soleil qui brille
Souleou d’ooù miejour Soleil du midi
La cigalo triyo La cigale trille
Canto tou lou jour Chante tout le jour
Lou merlo que siblo Le merle qui siffle
Din lou don d’ooù riou dans le ruisseau
Espéro so miyo espère en moi
Per parla d’amou Pour parler d’amour
Vé, nostr’ amicalo Vu notre amitié
Mouento tou li jour monter tous les jours
N’aven pas la cagno nous n’avons pas la flemme
Mountaren toujours nous monterons toujours
Ke moussu réclamo que monsieur réclame
Aï feui ma cansoun à la fin de ma chanson
A toutée Midamo a toute les dames
Vous baylé ein poutoun ! Vous donne un bisou
Pour faire la besace
Nous avons le saucisson
La bonne omelette
Et le picodon
Nous avons des fillettes
Et de beaux garçons
Qui se font des risettes
Et mêmes des bisous
Le paysan accueille dans sa maison, à sa table ou à l’auberge. Il accueille dans ses champs, parmi ses animaux, dans le paysage que son travail façonne.
Il fait partager:
- son savoir-faire de jardinier, d’éleveur, de bûcheron, de paysagiste...
- ses connaissances sur le pays, son histoire, sa géographie, son économie...
- sa compétence sur la vie des sols, des plantes et des animaux.
Au rythme des saisons, le paysan vous invite au bonheur d’être "nature".
Le paysan
Je le vois regardant l'ouvrage qu'est le temps
Puis sur son visage, buriné par le vent
Creusant, chaque moissons, des sillons grandissants
Par légères touches, mettre des cheveux blanc
Et c'est ainsi que les saisons auront raison
De sa parure, qui sont ses beaux cheveux blond
Très doucement le vent caressant son visage
Indulgent lui aura donné un air plus sage.
Maintenant, je suis un homme que sa passion
Pourra perpétuer dans bien des générations
Un homme qui n'a ni commencement ni fin
Je suis le pain de ceux qui auront toujours faim.
Souvent courbé en deux, sans cesse travaillant,
Cassé sous le soleil bien souvent très ardent
Afin de déposer les grains dans les sillons
Ce qui fera vivre bien des populations.
Paysan n'est pas seulement un métier, c'est aussi un sacerdoce. Le paysan travaille beaucoup, tous les jours. Si le paysan, l'agriculteur n'était pas là nous mourrions de faim.
Les rudes campagnards savent des choses que les citadins ignorent.
Je suis un paysan
Comme mes deux parents
Je laboure les champs,
Pour vivre à mes dépends
Je suis un campagnard,
Cultiver c'est mon art
Même lorsqu'il se fait tard,
Je sème en chantant, buvant dans la jarre
Les hommes mécontents,
Se moquent de mon statut
Ils prétendent que je suis un dépourvu,
Parce que je suis né paysan
Formidable, le petit paysan
Qui sans être un savant,
Sais labourer les champs
Pour faire vivre ses enfants
Rarement remercié
Sans cesse accusé
Ta sueur nourrit
Idiot et dégourdit
Vieille cylindrée mais solution moderne. Pour pallier la disparition de son siège, sans doute vaincu par l'âge, un agriculteur a puisé dans les matériels modernes pour s'asseoir confortablement durant ses longues heures de travail. Le bon sens paysan, en quelque sorte...Rien ne se perd tout se transforme.
Re: Les Paysans
L' père Victor est allé en ville voir l' Docteur
> > > > Voilà docteur, chuis ben embêté, dit-il , à mon âge y en a beaucoup qui vous demand'rais du Viagra. Moi j'en ai point b'soin, j'ai la zigounette encore ben vaillante, seulement voilà, à chaque fois qu’elle s' met au garde à vous, chuis dans les champs, l' temps de r' tourner à la ferme voilà quelle r' garde à nouveau mes bottes.
> > > > Le médecin hoche la tête d'un air grave.
> > > > Vous n’auriez pas des fois un truc pour z' y maintenir la tête haute j'usqu'a la ferme ? lui demande Victor.
> > > > j'ai bien une idée, dit le toubib, lorsque vous irez aux champs, emportez votre fusil et dites à votre femme que lorsqu'elle entendra tirer en l'air qu'elle court vous rejoindre.
> > > > Tirer en l'air pour tirer un coup ? En v'la une idée qu'elle est pas mauvaise !
> > > > Quelque temps plus tard v' la t'y pas que l' Victor débarque dans le cabinet du docteur.
> > > > J'viens vous voir, rapport au fusil !
> > > > Pourquoi ça ne marche pas ?
> > > > Oh ! ça eu marché, fait l' Victor, mais ça n' marche plus. Pendant tout l'été j' tirais en l'air la Sylvette rappliquait en courant et hop! j' la bouriaudais dans les broussailles !
> > > > Eh ben ! c'est formidable non ?
> > > > Oui mais depuis l'ouverture d' la chasse , j' la vois plus !
> > > > Voilà docteur, chuis ben embêté, dit-il , à mon âge y en a beaucoup qui vous demand'rais du Viagra. Moi j'en ai point b'soin, j'ai la zigounette encore ben vaillante, seulement voilà, à chaque fois qu’elle s' met au garde à vous, chuis dans les champs, l' temps de r' tourner à la ferme voilà quelle r' garde à nouveau mes bottes.
> > > > Le médecin hoche la tête d'un air grave.
> > > > Vous n’auriez pas des fois un truc pour z' y maintenir la tête haute j'usqu'a la ferme ? lui demande Victor.
> > > > j'ai bien une idée, dit le toubib, lorsque vous irez aux champs, emportez votre fusil et dites à votre femme que lorsqu'elle entendra tirer en l'air qu'elle court vous rejoindre.
> > > > Tirer en l'air pour tirer un coup ? En v'la une idée qu'elle est pas mauvaise !
> > > > Quelque temps plus tard v' la t'y pas que l' Victor débarque dans le cabinet du docteur.
> > > > J'viens vous voir, rapport au fusil !
> > > > Pourquoi ça ne marche pas ?
> > > > Oh ! ça eu marché, fait l' Victor, mais ça n' marche plus. Pendant tout l'été j' tirais en l'air la Sylvette rappliquait en courant et hop! j' la bouriaudais dans les broussailles !
> > > > Eh ben ! c'est formidable non ?
> > > > Oui mais depuis l'ouverture d' la chasse , j' la vois plus !
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