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ou elevage du ver à soie

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ou elevage du ver à soie Empty ou elevage du ver à soie

Message par cathy Ven 16 Oct - 21:17

La sériciculture est l'élevage du ver à soie qui est lui même la chenille d'un papillon, le Bombyx mori. Elle consiste en l'ensemble des opérations de culture du mûrier, d'élevage du ver à soie pour l'obtention du cocon, de dévidage du cocon, et de filature de la soie. L'élevage s'effectue à partir des œufs du papillon appelés selon l'usage « graines ».
 
Le ver à soie a connu son temps de gloire dans les Cévennes .
ou elevage du ver à soie Bonbix10
Le bombyx du mûrier (Bombyx mori) est un lépidoptère domestique originaire du nord de la Chine, élevé pour produire la soie. Le ver à soie est sa chenille. Le bombyx est inconnu à l'état sauvage, il résulte de la sélection par élevage appelé sériciculture. C'est au stade de chenille que le bombyx produit la précieuse fibre sécrétée en une bave abondante qui, en durcissant, se transforme en un fil unique de soie brute avec lequel la chenille se fabrique un cocon. Ce fil mesure entre trois cent et mille cinq cent mètres de long. Il est produit par des glandes spécialisées, dites séricigènes.
 
Autrefois, dans les Cévennes beaucoup de familles possédaient une magnanerie (mot venant de magnan, ver à soie) dans le grenier. La fabrication de bas de soie était prospère en Cévennes notamment. L’usine fabriquait les Bas de soie vendus sous la marque «Bas Lys». Les bas de soie cévenols auront gainés les nobles mollets de toute l’Europe.
 
C’est en 1564 qu’un jardinier de Nîmes, François Trancat est à l’origine de la propagation du mûrier nécessaire pour l’élevage du vers à soie. Dans les années 1700, les Cévennes deviennent le principal centre séricicole français.
 
 
La quantité de feuilles de mûrier est énorme pour alimenter les vers à soie. Il faut compter 1 300 kg de feuilles pour une once de graines. Le ramassage des feuilles constitue un travail pénible et fastidieux. Toute la famille est requise. Les vers à soie prennent trois ou quatre repas par jour, ils mangent sans arrêt Environ un mois plus tard, après avoir effectué quatre mues, le "magnan" ou ver à soie est prêt à tisser son cocon. Il monte sur les rameaux de bruyère et, en peu de temps s'enroule dans son fil de soie.
ou elevage du ver à soie Ver-so10
[size=undefined] dès la troisième mue les vers à soie, devenus presque adultes, occupaient déjà une vingtaine de claies d'environ trois mètres carrés chacune[/size]

ou elevage du ver à soie Magnan10
[size=undefined]En fin de récolte, les cocons contenant les chrysalides étaient vendus au poids à ces négociants qui, jusqu'en 1921, payaient un bon prix. Mais hélas, devant la concurrence japonaise (déjà !), les prix baissèrent et le gouvernement se crut obligé de donner une prime au kilo presque égale à la valeur réelle. Lorsque cette prime fut supprimée, les éleveurs du Conflent, tout comme ceux du Gard ou de l'Ardèche, se virent dans l'obligation de cesser cette activité naguère si estimée et qui venait en aide à de nombreux ménages.[/size]

ou elevage du ver à soie Cocons10

[size=undefined]cet élevage durait près de cinquante jours, depuis Pâques jusqu'à début juin, période assez capricieuse sous notre climat. Les chenilles n'étant pas en mesure de supporter de grands froids, il était absolument nécessaire et vital de chauffer les locaux d'élevage à 23° minimum. [/size]
ou elevage du ver à soie Image27
La magnanerie était selon la taille dotée de cheminée ici huit pour l’élevage il faut une température constante et régulière
La hauteur et l' immense charpente en châtaignier sous un toit de lauze.
ou elevage du ver à soie Charpe10
Dans le premier quart du siècle dernier, l'activité séricicole était encore importante dans le village. Les faïsses étaient couvertes de mûriers, l'arbre d'or des Cévennes. Tous possédaient d'importantes magnaneries. Embauchaient du personnel pour ramasser 'la feuille', celle des mûriers, seule nourriture des vers à soie.
 
Quand les vers s'étaient 'encabanés', c'est-à-dire qu'ils étaient montés dans les branches de bruyère pour faire leurs cocons, c'était le moment d'apporter la récolte à la filature.
 
La crise de la sériciculture, liée à la concurrence des soies venues d'Asie a mis fin à cette activité florissante dans nos vallées. La mine fournissait désormais suffisamment d'emplois pour que toute cette main-d'œuvre trouve du travail.
ou elevage du ver à soie Image113
Les bâtisses deviennent d'autres bâtiments pour les animaux
 
En haut le paillé et en bas les animaux . Sur le plancher, un trou permet de les alimenter par mauvais temps
 
Mais aussi réserve à charcuteries pour le séchage des saucissons ou saucisses
 
Je ne vous raconte pas combien ont été pendus sur cette échelle et au pied des bacs ou les jambons dans le sel attendent le moment ou ils vont être dévorés.

cathy
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