les outils d'autrefois
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les outils d'autrefois
Ici tout se faisait au mulet ou cheval
Donc une fois l’an nous voyons venir le forgeron.
Voici le tombereau qui servait pour tout mais chez nous surtout pour transporter le fumier.
Pour atteler notre bijou et bien d’autre avant lui
Le collier d'épaule est le harnais du cheval attelé pour tirer une charge, qui s'appuie sur les épaules.
Oui mais bien avant lui il y avait le bat
Un bât est une selle qu’on plaçait sur le dos des mulets ou des chevaux afin de transporter des objets ou la récolte. Lorsque cette selle était mal placée ou mal fixée, elle risquait de blesser l’animal.
On n’utilise plus guère le bât aujourd’hui mais le mot est resté en usage grâce à ces expressions :
Là où le bât blesse ou “âne bâté!”.
Mais notre bijou et autre ne servaient pas qu’au transport il lui fallait labourer aussi.
La Charrue
La charrue est un instrument aratoire utilisé en agriculture pour labourer les champs. L'étude des noms que portent la charrue est l'araire.
DALHA
(prononcer "daille")
C'est une faux très classique.
VOLAM
C'est une grande faucille de plus de 50 centimètres de long qui permettait de moissonner. Il était préféré à la faux (dalha) car considéré comme plus noble.
COUDIER
C'est un récipient en bois d'environ 30 centimètres de haut. Rempli d'eau, il sert à faire tremper la pierre à faux (ici a gauche). Un bouchon de foin empêche l'eau de se vider quand le faucheur se penche. Sa forme pointue permet de le planter en terre.
ENCHA
C'est une petite enclume(en haut sur la droite en forme d’étoile) de 20 centimètres de haut pour taper les faux ou le volam.
Savoir battre la faux afin de l’aiguiser. Bien souvent assis par terre les jambes écarter l’enclume planter au milieu et aller des petits coups de marteau pour l’aiguiser.
La motofaucheuse pas facile et lourde mais bon nous suivions avec notre fourche derrière pour éviter que cela ne bourre bon sang qu’elle en a fait du boulot celle-ci .
Ce n’est pas tout mais une fois sec le foin ou le blé il fallait bien le rentrer et pas de botteleuse à l’époque.
Le charron utilise essentiellement les essences de bois suivantes : Le chêne pour toutes les parties qui exigent une solidité à toute épreuve, l'acacia et le chêne sont utilisés pour la fabrication de la roue (jante et rayons). Le moyeu, quant à lui, est issu de l'orme, voire de l'orme tortillard (avec beaucoup de nœuds) dont la Charente était un grand producteur. Pour les autres éléments, moins importants, le sapin, le frêne ou le hêtre étaient utilisés.
ESCOUSSOU
C'est un fléau, la partie la plus petite s'appelle la verge.
Les aires de battage se trouvaient, sur les aires des maisons. Les aires étaient spécialement préparées, désherbées puis bousées (par les "bouseurs d'aire", authentique métier).
Le travail de battage était communautaire et donnait lieu à des jeux d'adresse telle la quadrette qui consistait à battre le fléau de manière synchronisée.
RASTEL
Les dents de ce râteau sont en noisetier, bois très résistant quand il est sec. le manche est en pin.
LES ESCLOPS
Ils étaient dessinés par les femmes. Chaque sabotier avait sa marque de fabrique. Le prix était fonction du bois utilisé. Il y avait des sabotiers qui faisaient aussi des coudriers et des râteaux. Les plus chers étaient cloutés. Ils faisaient le plaisir des enfants à cause des étincelles.
A gauche le pressoir qui sert à la préparation du vin blanc. Les raisins blancs sont écrasés dans des bennes pendant la vendange, puis versés dans le pressoir et pressés.
Le jus obtenu fermentera dans des tonneaux de châtaigner.
A côté du pressoir, la cuve qui sert à la fermentation du vin rouge. Le jus fermente mélangé à la peau du raisin. C'est la peau du raisin et non la pulpe qui colorera le vin.
La cuve (chez nous elle était en béton) est un ancien foudre, grand tonneau datant de l'époque où le vin était la production principale du domaine.
Dame-jeanne en verre pour conserver et transporter le vin. A l'origine cette bouteille était paillée ou habillée d'osier.il y en avait de toute tailles.
Pot en grès pour conserver les aliments dans la graisse de porc. Oui il n’y avait ni frigo ni congélateur donc on conservait tout dans la graisse ou l’huile voire la cendre.
Ma berouette en bois
[size=32]https://www.youtube.com/watch?v=X1jtrtRmJDA[/size]
Emblématique de nos maisons, l'horloge comtoise, cette vieille dame qui a rythmée notre enfance faite d’une caisse en bois de châtaignier et deux poids en fonte et balancier
Offerte bien souvent en cadeau de mariage. La sonnerie des quarts d’heures s’entendait dans toute la maison et rythmait ainsi le quotidien d’une famille du lever au coucher de soleil. (Lors de décès dans les familles on stoppait alors les poids et celle-ci s’arrêtait automatiquement).
Le fronton et le tour du cadran forment une seule pièce. Cette pièce est estampée, en laiton le plus souvent. Une grande variété de décors existe (scènes de moisson ou de vendanges, corbeille de fleur, couples de personnages, mais aussi des sujets plus rares).
Donc une fois l’an nous voyons venir le forgeron.
Voici le tombereau qui servait pour tout mais chez nous surtout pour transporter le fumier.
Pour atteler notre bijou et bien d’autre avant lui
Le collier d'épaule est le harnais du cheval attelé pour tirer une charge, qui s'appuie sur les épaules.
Oui mais bien avant lui il y avait le bat
Un bât est une selle qu’on plaçait sur le dos des mulets ou des chevaux afin de transporter des objets ou la récolte. Lorsque cette selle était mal placée ou mal fixée, elle risquait de blesser l’animal.
On n’utilise plus guère le bât aujourd’hui mais le mot est resté en usage grâce à ces expressions :
Là où le bât blesse ou “âne bâté!”.
Mais notre bijou et autre ne servaient pas qu’au transport il lui fallait labourer aussi.
La Charrue
La charrue est un instrument aratoire utilisé en agriculture pour labourer les champs. L'étude des noms que portent la charrue est l'araire.
DALHA
(prononcer "daille")
C'est une faux très classique.
VOLAM
C'est une grande faucille de plus de 50 centimètres de long qui permettait de moissonner. Il était préféré à la faux (dalha) car considéré comme plus noble.
COUDIER
C'est un récipient en bois d'environ 30 centimètres de haut. Rempli d'eau, il sert à faire tremper la pierre à faux (ici a gauche). Un bouchon de foin empêche l'eau de se vider quand le faucheur se penche. Sa forme pointue permet de le planter en terre.
ENCHA
C'est une petite enclume(en haut sur la droite en forme d’étoile) de 20 centimètres de haut pour taper les faux ou le volam.
Savoir battre la faux afin de l’aiguiser. Bien souvent assis par terre les jambes écarter l’enclume planter au milieu et aller des petits coups de marteau pour l’aiguiser.
La motofaucheuse pas facile et lourde mais bon nous suivions avec notre fourche derrière pour éviter que cela ne bourre bon sang qu’elle en a fait du boulot celle-ci .
Ce n’est pas tout mais une fois sec le foin ou le blé il fallait bien le rentrer et pas de botteleuse à l’époque.
Le charron utilise essentiellement les essences de bois suivantes : Le chêne pour toutes les parties qui exigent une solidité à toute épreuve, l'acacia et le chêne sont utilisés pour la fabrication de la roue (jante et rayons). Le moyeu, quant à lui, est issu de l'orme, voire de l'orme tortillard (avec beaucoup de nœuds) dont la Charente était un grand producteur. Pour les autres éléments, moins importants, le sapin, le frêne ou le hêtre étaient utilisés.
ESCOUSSOU
C'est un fléau, la partie la plus petite s'appelle la verge.
Les aires de battage se trouvaient, sur les aires des maisons. Les aires étaient spécialement préparées, désherbées puis bousées (par les "bouseurs d'aire", authentique métier).
Le travail de battage était communautaire et donnait lieu à des jeux d'adresse telle la quadrette qui consistait à battre le fléau de manière synchronisée.
RASTEL
Les dents de ce râteau sont en noisetier, bois très résistant quand il est sec. le manche est en pin.
LES ESCLOPS
Ils étaient dessinés par les femmes. Chaque sabotier avait sa marque de fabrique. Le prix était fonction du bois utilisé. Il y avait des sabotiers qui faisaient aussi des coudriers et des râteaux. Les plus chers étaient cloutés. Ils faisaient le plaisir des enfants à cause des étincelles.
A gauche le pressoir qui sert à la préparation du vin blanc. Les raisins blancs sont écrasés dans des bennes pendant la vendange, puis versés dans le pressoir et pressés.
Le jus obtenu fermentera dans des tonneaux de châtaigner.
A côté du pressoir, la cuve qui sert à la fermentation du vin rouge. Le jus fermente mélangé à la peau du raisin. C'est la peau du raisin et non la pulpe qui colorera le vin.
La cuve (chez nous elle était en béton) est un ancien foudre, grand tonneau datant de l'époque où le vin était la production principale du domaine.
Dame-jeanne en verre pour conserver et transporter le vin. A l'origine cette bouteille était paillée ou habillée d'osier.il y en avait de toute tailles.
Pot en grès pour conserver les aliments dans la graisse de porc. Oui il n’y avait ni frigo ni congélateur donc on conservait tout dans la graisse ou l’huile voire la cendre.
Ma berouette en bois
[size=32]https://www.youtube.com/watch?v=X1jtrtRmJDA[/size]
Emblématique de nos maisons, l'horloge comtoise, cette vieille dame qui a rythmée notre enfance faite d’une caisse en bois de châtaignier et deux poids en fonte et balancier
Offerte bien souvent en cadeau de mariage. La sonnerie des quarts d’heures s’entendait dans toute la maison et rythmait ainsi le quotidien d’une famille du lever au coucher de soleil. (Lors de décès dans les familles on stoppait alors les poids et celle-ci s’arrêtait automatiquement).
Le fronton et le tour du cadran forment une seule pièce. Cette pièce est estampée, en laiton le plus souvent. Une grande variété de décors existe (scènes de moisson ou de vendanges, corbeille de fleur, couples de personnages, mais aussi des sujets plus rares).
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